Snacking Content : comment sortir du lot avec des contenus courts ?
Le consommateur est de plus en plus sollicité par les marques alors que son temps de cerveau disponible est, quant à lui, réduit. En 2019, le temps d’attention moyen d’un internaute était de 8 secondes.
Les contenus courts permettent de profiter au maximum de ces quelques secondes pour communiquer avec ses prospects. On vous explique comment se différencier avec le snack content.
Qu’est-ce que le snack content ?
Dans le langage courant, les snacks sont des produits à grignoter rapidement en petite qualité.
Et bien, le snack content suit le même principe : ceux sont des contenus courts et facilement consommables.
Pour donner un exemple, un texte ne fera pas plus de 250 ou 300 mots et une vidéo ne dépassera pas les 2 min. Ces micro-contenus doivent être divertissants et/ou informatifs. Il faut donc aller à l’essentiel et viser dans le mille pour faire passer son message. Le consommateur ne doit pas avoir eu l’impression d’avoir perdu son temps.
Le snacking content est principalement utilisé sur les réseaux sociaux, qui s’y prêtent particulièrement bien. On a en effet tendance à faire défiler rapidement nos fils d’actualités, jusqu’à ce que quelque chose en particulier attire notre attention. On le consomme alors rapidement, avant de reprendre notre navigation. Mais on peut aussi inclure le snack content à un blog, avec des articles très courts qui se lisent en quelques minutes.
Pour le consommateur, les contenus snacks sont devenus un moyen de s’informer ou de se divertir rapidement. Au travail ou à l’école, leur consommation est l’occasion de faire une pause utile de quelques minutes dans son travail.
Mais mis bout à bout, dans la journée, les Français passent environ 1h22 sur les réseaux sociaux (Étude Hootsuite et We Are Social, 2016). Ce temps de loisir représente donc une opportunité pour les entreprises. Le snacking content est un outil à inclure dans sa stratégie webmarketing… Mais pas n’importe comment !
Comment se démarquer avec du snacking content ?
Beaucoup ont tendance à penser que snack content = junk content : des contenus inutiles ou débilitants.
Mais au contraire, bien conçus, ces micro-contenus sont susceptibles d’amener une valeur ajoutée. Ils enrichissent le capital culturel et les connaissances du consommateur, tout en l’incitant à s’engager avec la marque.
Créer des contenus diversifiés et intéressants
Au cœur d’une stratégie inbound, le snack content offre de nombreuses possibilités lorsqu’il est correctement incorporé à votre ligne éditoriale. Il peut se présenter sous plusieurs formes :
- vidéos,
- photos,
- infographies,
- actualités,
- citations,
- punch-lines, etc.
Le but est de créer une interaction avec le consommateur.
Non seulement, on l’informe et on le divertit, mais on l’incite aussi à interagir avec la marque, à donner son avis. Ce procédé permet non seulement de convertir des clients, mais également de fidéliser après l’achat, en donnant de l’importance à leur opinion.
Il ne suffit donc pas de poster une vidéo humoristique de quelques secondes. Il faut penser votre contenu, en fonction de votre cible et de vos produits et services. Le contenu se doit d’être pertinent, adapté et d’entretenir un lien avec vos consommateurs. Même, si cela n’empêche pas ce contenu d’être drôle !
Par exemple, cette publication sponsorisée d’une entreprise de lait bio en poudre pour les bébés à l’occasion du marathon de Paris :
Ces contenus compacts peuvent être aussi informationnels, voire sensibilisant auprès du public. L’idée est de susciter l’intérêt du consommateur sur quelques minutes en lui donnant de la documentation gratuite, afin de l’entraîner vers la prise de contact ou l’achat. Infographies, vidéos explicatives, tutoriels ou encore les micro-articles sont des supports potentiels.
On retrouve, par exemple, ce type de contenu sur le compte Facebook de SEMrush :
Les contenus courts peuvent enfin accompagner votre stratégie Brand Content.
Il est possible, entre autres, de créer des vidéos ou des séries de photos qui viennent directement promouvoir l’image de la marque, tout en proposant un point de vue inspirant.
C’est ce que fait la marque de vêtements Morgan. Elle a mis en scène, dans des vidéos courtes, des influenceuses mode se composant une tenue grâce aux produits de la marque.
S’adapter au format mobile
En 2018, c’est 90 % des Français qui se connectent au moins une fois par jour à leur smartphone, selon une étude de Omnicom Media Group. Le mobile est donc un canal de communication important.
Les micro-contenus doivent alors s’adapter à la taille de ces écrans. Il faut prendre en compte ce paramètre dès la conception des contenus, en particulier lorsqu’il s’agit de vidéos, de photos ou de gifs.
Ne pas faire QUE du snack content !
Si vous espérez adopter une stratégie de contenu efficace, ne se concentrer que sur du snacking content serait une erreur. Vous prendriez le risque de devenir inconsistant aux yeux des consommateurs. On ne peut pas toujours se nourrir de petit gâteaux. À un moment donné, il faut prendre un vrai repas.
La création de contenu doit aussi inclure des formats plus longs et plus approfondis. Les deux ne sont pourtant pas incompatibles.
Les micro-contenus peuvent néanmoins aussi servir à rediriger l’utilisateur vers des contenus plus développés, comme des articles de blog ou des vidéos plus complètes. L’idéal est d’alterner les contenus courts avec des contenus plus profonds pour ne pas lasser votre audience.