Le télétravail : le rôle central du Web pendant le COVID-19
Du jour au lendemain, la majorité des Français est contrainte au confinement. Pour la plupart, il est tout simplement impossible de s'arrêter de travailler.
Internet vient ici à la rescousse de ceux qui continuent à travailler, mais à distance par le télétravail.
L’arrivée du coronavirus a totalement bouleversé les économies à travers le monde. En France, les employeurs invitent leurs salariés à opérer en télétravail. Pour beaucoup, il s’agit de la toute première fois.
Voici ce que vous devez savoir sur le télétravail.
Le télétravail, une modalité d’emploi encadrée par la loi
Avant tout, il ne faut pas confondre le télétravail, et le travail à domicile.
La loi définit clairement que le télétravail est une notion juridique adressée aux salariés et uniquement aux salariés.
Les auto-entrepreneurs qui travaillent à domicile sont régis par un autre régime juridique et administratif. Ils ne cadrent pas à la définition du télétravail dont la loi L.1222-9 du code du travail, se formule comme suit :
Toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Le télétravail un management, basé sur la technologie du web
Le télétravail présente bien des avantages.
Aussi bien pour le salarié qui peut travailler depuis chez lui dans des conditions moins stressantes et plus confortables, que pour l’employeur qui se soucie moins de la gestion des transports, et des frais de déplacement.
Il présente également un avantage indirect pour les professionnels du transport de marchandises. En effet, les voies sont désengorgées et les embouteillages moins fréquents. Cela revêt, par ailleurs, une vertu écologique non négligeable pour les mêmes raisons.
Cependant, le principal obstacle auquel l’employeur est confronté lorsqu’il manage ses salariés en télétravail, est sa capacité de regard sur l’avancement des tâches, et donc une visibilité sur la productivité. Ici, Internet joue un rôle fondamental.
Plusieurs opérateurs web offrent des solutions « clé en main » pour la gestion des équipes à distance. Ces solutions permettent de suivre en temps réel le niveau de productivité de chaque collaborateur. Et n’allez pas croire qu’il s’agit de gros logiciels hors de prix. La majorité d’entre-elles sont gratuites. En tête de liste, la galaxie Google dédiée aux fichiers partagés.
La Google suite
Google met à la disposition des entreprises une suite bureautique particulièrement aboutie. Elle n’a rien à envier aux suites traditionnelles. Avec certains avantages et non des moindres. Toutes les modifications sur les fichiers hébergés dans la solution Drive s’enregistrent sans l’intervention manuelle de l’utilisateur.
Ainsi, le risque de perdre des modifications par oubli d’enregistrement, ou simplement par coupure de courant sont totalement à exclure.
Autre argument de taille pour s’intéresser de près à cette suite Google : le fait de pouvoir partager les fichiers avec l’ensemble de vos collaborateurs. De plus, elle permet de leur donner des accès de manière indépendante avec les droits associés à chaque fichier, pour la consultation, la modification ou les suggestions.
Enfin les modifications apportées par vos collaborateurs sont visibles en temps réel. Plus besoin de « pointage » en disponibilité.
L’avancement du travail détecté par les modifications apportées aux fichiers est suivi en temps réel par le manager. Cela constitue pour lui un indicateur fiable du niveau d’engagement du collaborateur dans la réalisation de ses tâches.
Google propose selon la modalité ainsi décrite, un agenda pour organiser vos réunions ou vos prospections avec une fonctionnalité de rappel, de feuilles de calcul, de traitement de texte, de traitement d’images, de son, et même un service de bloc-notes, le tout sous la coupole du savoir-faire légendaire de la firme américaine en matière de sécurité et de risques d’intrusion.
Sans oublier Google MAP
Et bien entendu Google MAP que l’on ne présente plus. En guise d’exemple concret, considérons un patron qui gère des commerciaux. Il peut suivre leurs déplacements sur un territoire donné en temps réel sur Google MAP avec la fonctionnalité « partage de position ».
Mais il est clair qu’à l’heure du confinement, les commerciaux travailleront le plus souvent par téléphone. Pour cela, un service de visioconférence, d’appels téléphoniques et de chat sont disponibles parmi le panel de services Google.
Les limites du web
La principale limite à travailler depuis chez soi, est que cela est possible que lorsque la présence physique du collaborateur n’est pas indispensable à la livraison de ses tâches.
Cela suppose donc qu’il ne doit y avoir aucun transfert de matière physique. Et que la valeur ajoutée du collaborateur est avant tout immatérielle et sous forme de données. C’est également le cas pour les métiers basés sur les relations humaines.
Ainsi, seule une partie du secteur tertiaire, opérant notamment dans la communication, le conseil, la formation ou encore les administrations du secteur primaire et secondaire peuvent se permettre d’envoyer seulement certains de leurs collaborateurs en télétravail.
Les métiers exigeant la présence physique de travailleurs, comme le bâtiment ou la santé ne peuvent pas télétravailler. Beaucoup d’entre eux sont des métiers stratégiques tant pour l’économie que pour le bien-être de la population.
Particulièrement en ces temps de crise, on ne saurait s’en passer trop longtemps sans risquer de connaître un vent contestataire. Comme déjà observé chez certaines classes de travailleurs.