Déconfinement et adaptation de sa stratégie aux nouveaux modes de consommation

Le coronavirus et le confinement nous ont obligé à adopter de nouvelles habitudes de consommations. Qu’il s’agisse de l’alimentaire, des loisirs ou de l’habillement, nous nous sommes tournés vers des solutions plus près de chez nous, mais surtout « sans contact ».

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Le déconfinement n’est pour autant pas synonyme de retour à la normale.

Non seulement, le virus est toujours en circulation, mais surtout les consommateurs aspirent désormais à un autre cadre de vie et plus de simplicité. L’enjeu pour les entreprises est de savoir s’adapter rapidement à cette nouvelle façon d’acheter.

Quelles habitudes de consommations depuis le déconfinement ?

Avec la crise sanitaire, les consommateurs privilégient les solutions d’achats sans contacts ou presque :

  • 20 % des Français ont consommé davantage en « drive », 9 % se sont fait livrer davantage de paniers de fruits et légumes, selon L’Observatoire E.Leclerc des nouvelles consommations (en collaboration avec Ipsos),
  • ces nouveaux usages devraient perdurer : parmi ceux qui utilisent ces services aujourd’hui, 87 % pensent continuer à se faire livrer des paniers de fruits et légumes et 76 % à utiliser le drive.

Le secteur de la distribution alimentaire n’est pas le seule touché par ces nouvelles habitudes.

Pendant et après le confinement, d’autres commerces ont commencé à mettre en place les mêmes systèmes :

  • les fleuristes proposent maintenant des drives (avec des bouquets standardisés),
  • les petits libraires se sont mis à livrer eux-mêmes leurs clients.

Le confinement a aussi été synonyme d’une hausse d’utilisation de services de divertissements numériques, tels que le streaming vidéo et le jeu vidéo en ligne.

De même, les achats en lignes ont explosés : la preuve avec le géant Amazon qui a conquis 2,4 millions de nouveaux foyers en France pendant le confinement.

Enfin, avec la fermeture des frontières, les consommateurs se sont tournés vers une consommation plus locale, en particulier au niveau alimentaire.

Bien que forcées au départ, ces nouvelles habitudes, qui semblent persister, pousseront peut-être les acheteurs vers le déclic d’une consommation de proximité, plus responsable et plus sociale.

Déconfinement : quels sont les axes d’évolution à explorer ?

Alors que le virus est encore en circulation, ces nouvelles pratiques risquent de durer encore quelques mois au moins.

Elles peuvent être un tremplin vers une autre façon de consommer, mais aussi de communiquer pour les entreprises.

Miser sur le numérique

Alors que beaucoup d’entreprises ont découvert le télétravail pendant cette crise, leurs employés, eux, en redemandent.

Le home office semble ainsi gagner du terrain. Le consommateur reste alors plus souvent à la maison et digitalise ainsi sa consommation pour éviter de sortir.

L’e-commerce devient alors une forme de transaction à encourager et même à privilégier. Les commandes « drive » ou de livraisons en ligne sont plébiscitées.

Les consommateurs français se sont rendu compte pendant le confinement que cela leur facilitait grandement la vie. Il n’est plus simplement question de se protéger du Covid-19 pour les familles. Ces « modes de consommation » sont aussi une façon de se simplifier la vie et de soulager la charge mentale.

Évidemment, tous les commerçants n’ont pas une activité qui s’y prête, mais pour les autres, c’est une solution qu’il faudra envisager de maintenir.

Pour survivre à la crise économique qui suivra, se convertir à la vente en ligne est alors une nécessité pour les commerçants et artisans.

Qui dit achat en ligne, dit également communication en ligne.

Pour être visible sur internet, il faudra miser sur une stratégie digitale. Cela comprend aussi bien :

  • le Community Management qui permet de fidéliser la clientèle autour de vos valeurs ;
  • les publications sponsorisées sur les réseaux sociaux et le SEA (Search Engine Advertising), qui permettent de toucher précisément votre cible de prospects ;
  • le SEO qui vous offre une meilleure visibilité sur les moteurs de recherche.

Proposer des valeurs locales

Les consommateurs ne veulent plus acheter loin de chez eux.

Une partie des acheteurs préfèrent désormais se tourner vers une consommation en circuit court et des produits artisanaux et faits-maison. Cela ne concerne pas seulement l’alimentation, mais aussi la restauration et l’industrie textile, par exemple.

Nous nous tournons vers une consommation qui fait, non seulement, vivre des petits producteurs et fabricants français, mais aussi vers une consommation plus saine et plus écologiques.

Si vous faites partie de ses entreprises locales, ces valeurs du “made in France” et de l’artisanal doivent s’inscrire directement dans votre communication.

Mis à jour22 juillet 2024 Nb de vues 3065 Commentaires 0

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